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Maman de mille enfants…

Marie-José Lallart

Chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur Ex-fonctionnaire internationale à l’Unesco

Créatrice des programmes d’aides à travers le sport

Espérance et Solidarité autour d’un ballon pour l’Unesco,

Les écoles de l’Espoir,

Présidente de l'association "les maillons de l'espoir"

Présidente et active des voix unies de l’Unesco.

CHANTEUSE LYRIQUE ECRIVAINE, POETE, ET MAMAN MILLE FOIS


LA PUGNACITE PAR LA TENDRESSE

Il y a des personnes qui vous donnent une énergie exceptionnelle, à chaque rencontre. Marie-José Lallart a ce talent de vous faire basculer dans l’émotion, le respect, vous «hérisser le poil par ses histoires vécues.» Pendant nos instants magiques, ses yeux regardent souvent loin, hors de France. Je la vois arriver doucement, elle irradie. Elle prend le temps de sourire, et donner de la chaleur à ses voisins de quartier, souvent « homeless ». À ceux-là même qui vous cherchent des yeux, ils sont là, assis à la sortie du métro, ou de la boulangerie.

En m’embrassant, elle se retourne et me montre Maria, roumaine, qui vient de lui demander une pince à épiler « tu comprends, ce n’est pas parce qu’elle quémande, qu’elle n’a pas le droit d’être belle».

Marie-José remet éternellement en question « les mots tout faits, les a priori, les partis pris, les généralités qui font beaucoup de mal à l’esprit humain ».

Sa singularité : une pugnacité mêlée de douceur qui lui permet de tout tenter, de batailler toujours pour trouver des solutions sans heurt.

SA VOCATION : « LES ENFANTS SONT TOUS NOS ENFANTS. »

Sans aucune fierté, elle raconte son parcours, ses programmes de reconstruction menés depuis 40 ans. Marie-José entre aux Nations unis par conviction. Elle travaille à plein temps à l’Unesco, tout en élevant ses 3 enfants, et en poursuivant ses études, pour vite monter les échelons.

Elle embarque dans ses valises, son mari médecin et son hôpital, sur un programme d’aide médicale au Niger pendant 5 années.

Dans les couloirs, Marie-José est surnommée « Madame Ballon », ce qui n'est pas une haute distinction dans cette institution.En 1993, on ne parlait pas encore du sport, ni de ses valeurs.Ses programmes d’aides par le sport, seront tout de suite acceptés aux conférences générales, des 193 états membres.


Marie-José Lallart fait avancer le monde. Elle part en repérage sur le terrain, brave les obstacles, les logistiques et contraintes administratives, pour revenir avec des solutions pour des populations vulnérables. Car il s’agit de « ré-humaniser » des jeunes filles et jeunes garçons blessés par la vie, orphelins, enfants soldats, garçons ou filles violés, albinos persécutés pour sorcellerie…

« Récupérer, rendre une dignité en tentant de re-sociabiliser, rééduquer, réinsérer si possible, avec un métier pour un retour éventuel au village».





La tendresse de Marie-José qui échange un ballon, confectionné par les enfants en morceaux de tissus et feuilles de bananiers, contre un en cuir.







Témoignage traduit de ZAWADI qui appelle Marie-Jo, «MAMAN»

« je vais être libre partout dans ma vie

Oublier ce qui s’est passé,

Je vais trouver l’argent, aider ma famille,

Et je suis sûre que je retrouverai mon père

Je dis merci pour toutes les forces que vous m’avez donné,

pour me faire quitter dans l’ignorance et me voir dans les connaissances »

LE SPORT POUR LA PAIX

Avec finesse et légèreté, et beaucoup de tendresse, elle retranscrit à chaque fois des histoires de vie terribles, croisée en HAÏTI, GUYANE, RDC, GHANA, ANGOLA, DJIBOUTI, GAZA…Elle manque même d'être emprisonnée.


Son esprit curieux la pousse à aller voir, comprendre et être présente quel que soit le risque, elle ne croit pas aux miracles, ni à la démagogie mais à des solutions pour sauver des vies.

Le danger des rebelles, des risques sanitaires ébola ou autres ne l’effrayent « Qu’est-ce qu’un risque face à la nécessité de sauver un enfant ? »


Dès sa première mission au Liban Marie-José table sur le sport pour réunir des communautés qui s’affrontent sur un tournoi de football. Elle procédera toujours de la même manière, en récupérant en amont du matériel sportif, ballons, tee-shirts, chaussures pour pouvoir les transmettre aux enfants de la rue, et les inciter à la suivre… puis, construire des écoles, pour reconstruire des enfants.


Pour rallier le Burundi à la République Démocratique du Congo, et ce malgré l’interdiction du ministère des affaires étrangères, Marie-Josée n’hésite pas à traverser une forêt où les rebelles kidnappent les jeunes filles.

Pour contourner un problème de visa, elle fait deux allers-retours dans une journée en jeep avec son chauffeur armé, elle s’exprime en kirundi dans la voiture pour ne pas affoler les européens…


Au Brésil, elle traverse des favelas pour prendre des nouvelles d’une jeune fille de 12 ans. Maya l’avait abordée lors de son précèdent voyage, pour lui demander de l’aide pour sa mère qui se droguait. Elle lui avait aussi dit « qu’il y avait beaucoup de papas qui passaient à la maison, et ma maman me demande d’être gentille avec eux ».

En RDC, Marie-José part dans la nuit de Kinshasa pour trouver les enfants qui dorment dans un cimetière, dans les arbres aussi, seuls endroits sécures pour se protéger, et se cacher. Car ils font peur dans la ville la journée, obligés de voler ou se droguer pour survivre.


Si elle est toujours protégée, par son statut de l’Unesco, ce sont ces mêmes enfants rejetés, qui l’ont entouré parfois pour éloigner des policiers, ou des adultes agressifs, pressentant un risque pour elle.




Sa vie est remplie de projets et de sportifs qu’elle emmène pour faire revivre des enfants de la rue : Marie-Josée Pérec, Sydney Govou, Emmanuel Petit, Daniel Bravo, Laurent Cabannes, Stéphane Diagana, Richard Dacoury, Pascal Gentil, Laurent Chambertin …


LES MOMENTS SONT AUSSI JOYEUX ET FORTS, grâce au bonheur des enfants, à leur libération par la poésie et le chant.

Dans un camp de réfugiés somaliens et éthiopiens à Djibouti, elle distribue 2 500 paires de chaussures. Les enfants sont tellement heureux de pouvoir jouer au foot sans se brûler les pieds, que lorsqu’une Adidas, lâche, ils oublient le ballon, pour récupérer leur trésor !



SON ÉCRITURE ET LE CHANT LYRIQUE L’ACCOMPAGNENT

Quand certains lui reprochent, que ses actions ne sont que des gouttes d’eau, Marie-José Lallart répond « Qu’aucun adulte n’a le droit de laisser des enfants dans la rue. »

Elle continuera sans relâche à se battre pour plus d’harmonie entre les gens, les pays, les religions.

Pendant ses voyages, et ses rencontres renversantes, Marie-José se sauve, en remplissant des carnets d’idées, de pensées, de poésie. « J’écris seule le soir les moments forts souvent scandaleux dont j’ai été témoin, ils sortent de mes tripes, du plus profond de la souffrance, que ces enfants en haillon peuvent me laisser voir… »

« L’écriture et les textes poétiques m’ont beaucoup aidée pour exprimer mon cri de révolte », Elle a déjà publié 5 ouvrages de poésie et de textes poétiques.

Elle participe à des conférences, et cherche toutes les opportunités pour servir un nouveau projet, et ses financements,

Pour 2018, elle travaille sur un projet pour soutenir et aider la paix dans la région de l’Afghanistan et la Syrie, pour faire sauter en parachute des jeunes filles de différentes religions. Elle voudrait aussi soutenir les enfants et les femmes au Soudan, au Tchad et en République centrafricaine.


SA VISION DU MONDE AUJOURD’HUI ?

Marie-José a peur que le néfaste ne prenne le pas sur l’humain, la générosité, la spontanéité, l’authenticité et le « soleil du cœur »

En Afrique, on trouve des gens qui ont le « cœur dans les yeux », c’est avec le regard qu’ils comprennent l’autre, et donne de l’amour ».


SON RÊVE ?

"Mon rêve est de rendre la dignité à un maximum d'enfants de la rue. Des enfants vulnérables dans le monde, ainsi que les filles survivantes de violences sexuelles surtout à Bukavu (rdc) proche du Rwanda et du Burundi ; depuis mes 30 ans à l'Unesco, je continue encore en créant "les maillons de l'espoir" pour continuer ce rêve de permettre aux filles de Bukavu, d'apprendre à lire, compter et écrire, avec une formation professionnelle et le football avec des grands footballeurs qui viennent leur donner des cours, sans oublier la ferme-école à Cotonou (bénin) et les enfants des favelas au nord est du Brésil.

Il faudrait que l’on chante la vie autrement : "J’attends que l’Afrique se réveille, parce qu’il n’y a qu’en musique qu'une blanche vaut deux noires"



Marie-José Lallart

Présidente de l'association "les maillons de l'espoir"

site web : www.lesmaillonsdelespoir.org

https://www.helloasso.com/associations/les-maillons-de-l-espoir/collectes/insertion-des-filles-et-des-femmes-rescapees-du-viol-a-bukavu-rdc


mj.lallart@gmail.com


By Sandra Blanc Mesnel, Dreamaker

Agences des RÊVES







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