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L'appel du vide




Une rencontre lumineuse

Christophe travaille d’arrache-pied à Paris pendant la semaine et rejoint sa famille dans le Sud-Ouest chaque jeudi soir.

C’est une homme de projets, de prises de risques, de réalisations. Il avance consciencieusement, sans se poser de question, travaille, construit sa carrière qui le fait voyager.

Simplement, à l’aube de la cinquantaine, il aspire à trouver un autre équilibre. Alors, il ferme la porte à sa longue aventure entrepreneuriale.

J’ai la chance de le croiser, recommandée par un ami commun. Une rencontre s’organise. Il accepte gentiment un café pour échanger, parce qu’il a du temps, et qu’il est d’accord pour en donner.

Notre échange est riche. Il a pris soin de visiter préalablement mon site, m’écoute, me conseille avec une humilité rare et me donne des avis sans jamais se mettre en avant. Cet échange est facile, souriant, sans enjeux.

Toujours un bonheur de rencontrer une personne authentique, car elles sont fatigantes, ces « starlettes " qui ont « réussi », et continuent à se mettre au premier plan, se racontent en s’associant aux personnalités « dans la place. »

Là j’assume mon rôle de juge … !



Et moi pourquoi n’ai-je pas donné plus en dehors de mon cercle ?

Un flash de retour à des situations de vie à cent à l’heure mêlées de réunions, de voyages, sans se donner d’autres choix que de travailler, s’occuper de la famille, et s’octroyer quelques plages pour tenter d’équilibrer corps et esprit…

Overbookée, passionnée, idéaliste, consciemment ou inconsciemment égoïste, il y avait des tas de choses auxquelles je ne prêtais pas attention. Je ne pensais pas pouvoir ou ne « pensais pas tout court » à répondre à ceux qui : étaient de l’« autre côté », avaient besoin, insistaient par mail ou texto, auraient adoré récupérer quelques contacts ou quelques idées, pour qui tout ne fonctionnait pas fluidement.


Avec un peu de bouteille, chacun découvre que les regrets sont stériles, que le temps précieux et qu’il faut répondre aux signes…


Et si la question n’était pas un piège ?

La fameuse : « Et toi que vas-tu faire maintenant ? »


Une seconde seulement me suffit pour comprendre le sourire détendu de Christophe :

« Juste RIEN, je vais profiter de ne rien faire. Aujourd’hui je m’offre de réfléchir tranquillement, je me ressource, je laisse laisser venir, je pense à mes rêves, je cherche mon équilibre. »

Bonheur de s’échapper du « jugement social ».

Car l’oisiveté n’est pas de la fainéantise, mais un marchepied pour prendre soin de soi, se régénérer et redéfinir la perspective de sa vie future. Écoutons les écritures des poètes, les lectures des sages, les paroles ou les œuvres d’artistes qui nous disent que la « vacuité » est nécessaire pour se trouver, se recréer…

L’être a besoin de suspendre le temps pour reconquérir de nouveaux Éverest.

C’est aussi un chemin vers sa liberté d’accueillir le vide.


ET VOUS quel est votre RÊVE ?

Sandra Blanc Mesnel, Dreamaker pour l’Agence des reves

"Parce que l'on n'a qu'une vie !"

sandra@agencedesreves.com



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