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Pourquoi l’inclusion du handicap, de la différence, et la diversité font peur ?



Parce que la différence interroge,

Parce qu’elle dérange,

Parce qu‘elle est autour de vous, parmi vos proches, vos enfants, dans votre environnement professionnel,

Parce vous voulez la garder éloignée de vous,

Parce que vous même vous êtes toujours senti différent,

Parce que cette différence est visible ou invisible par les autres,

Parce que nous sommes tous différents.


Nous sommes tous concernés, elle nous touchera un jour de près ou de loin.


Sensible aux autres, à l’ailleurs, à l’invisible, j‘ai toujours été fascinée par les attitudes, les comportements, et les gens étrangers à mon fonctionnement.

Ne sont-ils pas la source d’enrichissement ?

La société et l’entreprise nous pousse à aller plus loin, et tant mieux.


J’ai choisi d’aborder les trois parcours de JOSETTE, LILIYA, ERIC, des personnes exceptionnelles par leur obligation de « compenser » avec qui nous intervenons en entreprise pour faire bouger les lignes.


S’il appartient à chacun de trouver le moyen de mettre en œuvre dans sa vie ce qui fera de lui une personne unique, ces personnages touchants contribuent par ce qu’ils sont à la prise de conscience que l’obstacle est souvent l’outil donné pour notre accomplissement personnel. Valable pour tous. D’autant plus fort, quand l’une souffre de ne mesurer qu’1m40, qu’une autre est atteint de troubles du spectre autistique, ou le dernier qui a été fauché par un accident.



JOSETTE : c’est qui la fée qui t’a rétréci ?


C’est l’histoire d’une petite fille devenue adolescente, puis femme dans un corps

trop petit. Trop petit au regard de qui ?

« J’ai dû travailler beaucoup pour accepter d’être la personne que je suis sans pour autant me résigner à n’être qu’une victime »

Josette Kalifa parle d’elle avec humour :

« J’ai la tête en l’air, car je passe ma vie la tête en l’air, bien obligée parce que si je regarde droit devant moi, je vois des derrières, des postérieurs, des culs. Les culs sont comme des têtes, y’en a pas deux qui se ressemblent. »

Elle raconte des moments drôles comme « ce petit garçon qui me chuchote à l’oreille : c’est qui la fée qui t’a rétrécie … ? Et plus terrible, lors d’un entretien d’embauche : « C’est pourquoi ? J’avais pourtant précisé excellente présentation pas une naine... »

A 40 ans, j’ai trouvé la force de basculer, en transformant mon handicap en force.

J’ai alors décidé de ma vie. »

Josette est devenue chanteuse, comédienne, conférencière et intervient à l’université pour aider les apprentis professeurs à gérer des personnes différentes…


LILIYA, Pas différente de toi, différente comme toi


LILIYA s’est toujours sentie à l’écart. Élevée en Ukraine, précoce, elle parle 5 langues, en comprend deux autres. D’une intelligence rare, elle ressent au-delà de ce que nous ressentons, pour autant elle a souvent des difficultés avec les autres.

Diagnostiquée neuro-atypique, elle s’est acceptée à 30 ans, en comprenant que son problème n’est pas ce qu’elle est.


La médecine, qui "gère" aujourd'hui le sujet de l'autisme, enferme les personnes autistes dans la grande famille des troubles et des handicaps…sans s'ouvrir à l'idée que dans le fonctionnement des personnes autistes il y a quelque chose de naturel, que nous mériterions tous d'approfondir.

Aujourd’hui, s'adapter au fonctionnement de la société demande à Liliya encore beaucoup d'efforts. Quand elle échange en groupe de travail, « c’est souvent compliqué ; je dois travailler le discernement, car mon hypersensibilité me permet de ressentir, y compris physiquement, les vraies intentions, les peurs, les mensonges. » Si elle a souvent une longueur d’avance, ses interventions ne répondent pas toujours aux besoins perçus. Elle s’énerve de comprendre que ces idées sont souvent réfutées par ses interlocuteurs qui ne sont pas « mûrs. »

Liliya allie l’intuition et la perception en croisant les niveaux instinctifs, émotionnels et intellectuels, quand nous, pauvres neurotypiques, restons sur l’interprétation en pensant trouver nos ancrages !

Ce qui la pénalise, son impatience vis-à-vis de ce qui ne l’intéresse pas. S’il n’y a pas de sens, elle ne mettra en marche ni sa capacité intellectuelle, ni sa détermination à creuser un sujet.

Intéressant pour les neurotypiques, véritables hamsters dans nos vies au travail, qui nous réveillons de temps en temps pour en chercher le sens !


Son crédo : pas différente de toi, différente comme toi

Elle nous dit dans une société où l’on parle d’inclusion à tout propos : ne pourrait-on pas inverser la manière de présenter ces personnes rares, différentes, voire

« exceptionnelles ? »

Si personne n’a tort et tout le monde a sa raison, à l’heure ou l’IA se profile et nous questionne sur la place de l’humain, nous avons sûrement une carte à jouer en nous reliant à des mondes « autres ».


ERIC, Cela peut arriver à tous.


Chef d’entreprise pointu dans l’informatique, Eric, avant son accident de la route, était branché sur 220 volts et encaissait des pointes à 380, aujourd’hui il est réduit à 110 volts

et malgré lui, il disjoncte...

Il se réveille de deux mois de coma bien cassé et presqu’aveugle. Il va se relever très doucement. Tout réapprendre. Seul, bouger, se lever, s’habiller, manger ne sont plus possible. Il mettra 4 ans à comprendre à quel point il est cabossé, ne voudra pas croire en la perte de ses facultés cognitives, ses troubles de la motricité et de l’équilibre.

Après des années d’efforts de rééducation, le monde n’est plus visible, ni lisible pour lui. Il appartient maintenant au groupe des cérébraux-lésés, ce qu’on appelle pudiquement « le handicap invisible » : beaucoup de ses amis et relations ont disparu.

Il va passer des caps extraordinaires comme une opération qui lui « permet de voir dix fois mieux qu’avant l’opération, mais mille fois moins qu’avant l’accident. »


De prise de conscience en prise de conscience, Éric va soulever les masques trompeurs pour comprendre qu’il n’a plus le même rythme et ne pourra ni reprendre son activité professionnelle, ni enseigner à nouveau.

Il réalise sa « fatigabilité », il a dû remplacer « puissance de travail » par « patience, concentration, persévérance, ténacité... »

Il se découvre avec d’autres séquelles d’un cérébro-lésé, avec les difficultés à gérer ses colères, et ses « pétages de plomb » émotionnels.

Il doit « justifier la légitimité pour être crédible, reconnu et soutenu par la société civile, et rentrer dans la case du 80 % handicapé ».

Sa nouvelle mission : contribuer à faire reconnaître la lésion cérébrale, invisible à l'œil nu, comme véritable handicap, il devient ambassadeur du combat quotidien des cérébros-lésés. Très actif et reconnu dans sa région, Eric est le président du Rotary E-Club France.


Son message : le handicap invisible nous guette toutes et tous, avec la vie stressante et mouvementée que nous impose le XXIe siècle ». Cela peut arriver à tous.

Il nous dit encore plus fort :

« Je vous souhaite d’avoir des rêves à n’en plus finir, et l’envie furieuse de les réaliser » J.BREL



Mes expériences me poussent naturellement avec l’Agence des RÊVES à apporter du sens et de l’authenticité à tous nos sujets de transformations d’équipes.

Sur celui de l’acceptation de la diversité et de la différence en entreprise, je termine par :


1.Nos messages à tous

Message d'espoir

Message de simplicité, pour donner un regard plus naturel à la condition de porteur de Handicap.

Sortir du cliché que les personnes invalides peuvent être aussi performantes que les valides.

Message d'aide : pour améliorer la condition des personnes touchées

Message d'espoir


2.Message de prévention : nous sommes potentiellement tous concernés.


3.Message aux accidentés : vous avez été touché, découvrez qui vous êtes. Essayez de développer d'autres compétences

4.Message aux valides : n'attendez pas des circonstances majeures qui vous contiendront à un changement, réfléchissez, allez –y.

5.Message pour l’entreprise

Arrêter de voir le handicap comme une limite basse mais à travers son potentiel - personnes ressources

Faciliter la perception et l'adaptation en permanence, mentales et physiques

La diversité, facteur d’ouverture richesse, d’échange et de performance pour les entreprises.

Notre éthique

Sensibiliser avec légèreté sur des sujets de vie qui semblent difficiles

Faire bouger les lignes

Faire sourire

Nos partenaires : nous nous choisissons avec nos intervenants car nous sommes vrais, authentiques, touchants, engagés.

Nos engagements

Apporter humanité et sensibilité aux équipes, et une nouvelle performance

Contribuer à un nouveau regard,

Inciter une dynamique sur l’accueil de la diversité dans l’entreprise et en dehors évidemment !



Échanger et travailler sur des sujets d’inclusion diversité avec des personnes hors normes donnent des ailes, je vous propose de me rejoindre lors de la conférence du 12 janvier à 11H30




Sandra Blanc Mesnel

Agence des RÊVES - Dreamaker- Accompagnement de transformations d'équipes avec sens et authenticité

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